Une loi-cadre en CFTÉ : une nécessité pour le Québec

La Coalition CFTÉ réaffirme l’urgence pour le gouvernement du Québec d’adopter une loi-cadre en matière de conciliation famille, travail, études et proche-aidance. Une telle loi permettrait d’uniformiser les pratiques, d’appuyer les milieux et de garantir des mesures claires, cohérentes et accessibles pour toutes les personnes exerçant des responsabilités familiales ou de proche-aidance.

Une réponse structurante aux enjeux actuels
La conciliation famille-travail-études demeure l’un des grands défis sociaux du Québec. Les besoins sont réels et touchent des millions de personnes. Sans cadre législatif clair, les mesures varient d’un milieu à l’autre, créant des iniquités importantes.

La loi-cadre proposée par la Coalition viendrait établir des orientations uniformes, applicables dans les secteurs public, parapublic et privé ainsi que dans les milieux d’enseignement.

Des obligations claires pour les milieux de travail et d’études
La loi-cadre aurait pour effet d’obliger tous les milieux à adopter des directives précises et accessibles. Elle inclurait :

  • des objectifs gouvernementaux forts en matière de CFTÉ,
  • la création de politiques internes et de comités responsables,
  • la formation et la sensibilisation du personnel,
  • des modalités facilitant l’adhésion volontaire des parents et personnes proches-aidantes,
  • une définition inclusive de « personne proche-aidante » qui va au-delà du lien de filiation.

Ces mesures visent un changement durable des pratiques, des mentalités et des comportements.

Une mobilisation nécessaire pour faire avancer la loi
Pour être pleinement efficace, la loi-cadre devra s’accompagner d’une vaste campagne de sensibilisation et d’information afin que les droits et obligations soient connus de toutes et de tous.

La Coalition CFTÉ continuera de porter cette revendication centrale, convaincue qu’une loi-cadre constitue l’un des leviers les plus puissants pour améliorer durablement la qualité de vie des familles et réduire les inégalités.