La Coalition CFTÉ dénonce la baisse de 13 % des cotisations au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Plutôt que de réduire les contributions, le gouvernement aurait dû investir dans la bonification du régime afin de diminuer les iniquités persistantes. La Coalition s’inquiète aussi des reculs prévus dans le projet de loi 7, notamment l’abolition du Conseil de gestion de l’assurance parentale (CGAP).
Un choix politique qui fragilise les familles québécoises
Depuis sa création, le RQAP joue un rôle essentiel dans la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, en soutenant les parents lors de l’arrivée d’un enfant. En diminuant les cotisations plutôt que d’améliorer l’accès et la couverture, le gouvernement s’éloigne des besoins réels des familles.
Les coûts liés à la parentalité ont des effets majeurs sur le parcours professionnel et le revenu des femmes. Une bonification du régime — plutôt qu’une réduction de financement — aurait contribué à réduire ces écarts.
Des reculs majeurs dans le projet de loi 7
Le projet de loi 7 propose entre autres l’abolition du Conseil de gestion de l’assurance parentale (CGAP), une instance indépendante et représentative qui joue un rôle clé dans la transparence et l’évolution du RQAP.
Selon la Coalition CFTÉ, cette abolition entraînerait :
- la perte d’une expertise essentielle,
- une diminution de la transparence,
- une gouvernance moins démocratique,
- un risque de détérioration du régime.
Ces changements ne réduiront pas la bureaucratie, mais affaibliront un modèle de gouvernance qui a fait ses preuves.
Pour un RQAP renforcé et équitable
La Coalition rappelle que le RQAP est l’un des piliers de la politique familiale québécoise et qu’il devrait être renforcé plutôt qu’affaibli.
La Coalition le maintien du CGAP, la révision de la baisse des cotisations, et une démarche de modernisation visant à mieux répondre aux besoins des parents, particulièrement les mères et les personnes proches aidantes.
Pour lire l’avis : Avis-CCFTÉ-Pl7